Ne pas faire grand chose. À part cuisiner, pourquoi pas, c’est bon d’être là pour ça. Tu rejettes d’un mouvement d’épaule débonnaire les conseils touristiques, les « tu devrais faire ci et ça », « tu devrais voir ci et ça ». Tu aimes vraiment mieux être que faire.
Ce soir tu vois les toits et les lumières et tu entends Lyon qui respire.
Accepter que tu ne seras probablement jamais une grande baroudeuse, que tu n’iras jamais là où il faut aller.
Tu te réjouis des aventures minuscules, qui se glissent entre les interstices, se fondent dans les silences et qui font tant grandir.
Perchée sur un balcon du sixième étage, tu t’entoures du silences des hauteurs. Petite, on te disait que tu te retranchais trop souvent dans ta tour d’ivoire. Tu aimes à te dire que tu y as percé portes et fenêtres et qu’on y est bien, blottis, à ne rien faire d’important, sans jamais oublier l’essentiel.
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