161.

Jโ€™ai allumรฉ une bougie. Jโ€™ai mis la tรชte ร  lโ€™envers, parfois รงa suffit pour remettre les idรฉes ร  lโ€™endroit. Jโ€™ai caressรฉ le chat. Le jour est tombรฉ trรจs trรจs bas et il a disparu. Les valises sous les yeux, le corps lourd, mais pas autant que le cล“ur. Jโ€™ai pensรฉ ร  la tisane ร  la menthe qui fait faire de jolis rรชves. Jโ€™ai pensรฉ aux framboises qui mรปrissent et aux mรปres qui framboisent, quelque part dans le jardin. Aux prochains matins, sous le soleil, lร , dehors. ร€ la treille, ร  la vigne, aux roses qui dรฉjร  perdent leurs pรฉtales. Comme tout est รฉphรฉmรจre, vibrant, fort et poignant. Jโ€™ai fermรฉ les yeux, blottie contre lui. Pour apprendre ร  aller pas trรจs bien sans en faire tout un foin.


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