4.

Aux heures passionnées, ton corps contre mon corps, nos souffles emmêlés, à réparer nos blessures, à dire tous les je t’aime, pour tout éterniser. La tendresse toujours, la violence parfois, la magie toute banale d’être deux puis un seul et d’aller toucher du bout des doigts le velours de toi et moi.

Aux heures paresseuses, quand le soleil levé nous voit rechigner à sortir de sous la couette, à poser à nouveau le pied sur la terre des vivants. L’odeur du café et celle du pain grillé, les draps blancs et bleus, les cernes, les caresses, les rires étouffés.

Aux heures nocturnes circonscrites entre les murs de nos chambres habitées, à ces poignées de minutes rassemblées qui tissent nos intimités, à toutes les angoisses, tous les soupirs, tous les rêves, tous les désirs, que la nuit charrie dans son sillage.


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