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Catégorie : Histoires
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Axel
J’anime depuis mai des ateliers d’Ă©criture avec l’association Six Cent Soixante Simones. Quand je prĂ©pare les ateliers et crĂ©e les exercices pour les participantes, je les teste en amont pour voir si moi-mĂȘme ça m’inspire. Pour le thĂšme « Spirit », un exercice consistait Ă se mettre dans la peau d’un personnage secondaire d’une histoire Ă soi,âŠ
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La peur
Avertissement de contenu : agression physique JâenlĂšve mes chaussures Ă paillettes et je dĂ©ploie toute la longueur de la plante de mes pieds sur le linolĂ©um gris. Dans le couloir de lâhĂŽtel, des souvenirs de dĂ©tergeant forment des taches dâun jaune moutarde sur la moquette rouge ketchup. Je pourrais trouver ça joli ou bien saleâŠ
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Bribes
Au matin jâai dĂ©jeunĂ©de fruits de brumeet de quelques mots dâamour. Dans la nuit il y avait eules choses quâon se ditquand toute lumiĂšre a quittĂ© le mondesauf celle qui luit au fond des yeux. Il y avait eu aussi les Ă©clatsde rire aux larmes,tessons magnifiquesaux couleurs chamarrĂ©es. Avant ça Paris,nimbĂ©e dâor en fusion,se prĂ©paraitâŠ
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Raisons d’ĂȘtre
Les dimanches sont faits pour : Se dire quâon sâaime, enfouirle nez dans le pelage du chat,se sentirlĂ©gers, mettre de la cardamomedans le cafĂ©, fairedes salades de fruits,ranger la vaisselle en Ă©coutant de la pop, regarder des dessins animĂ©s, se blottirlâun contre lâautre,remettre la douche Ă demain, peut-ĂȘtre prendre une douchequand mĂȘme,parce que se sentirpropre faitâŠ
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Gris
Il fait gris, froid, et mon sourire fend mon visage comme une grande plaie. Jâai remis le manteau que jâai achetĂ© pour me sentir puissante, jâai revĂȘtu mon habit de lumiĂšre, je me suis regardĂ©e dans le miroir et je nâai vu que moi : quelquâun qui se bat. Il pleut maintenant et je ris,âŠ
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Muscles
Je me tiens droite et fiĂšre pour touiller mon curry dâaubergine. La vie me fait ça des fois, ce cadeau. AprĂšs mes salutations au soleil, jâai les muscles du dos qui me saluent eux aussi. Ils me racontent quâils sont lĂ , le long de ma colonne vertĂ©brale, en haut lĂ sous les Ă©paules, et puisâŠ
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Les nuits qui commencent tĂŽt
Les nuit qui commencent tĂŽt nâoffrent plus de sommeil et les journĂ©es minuscules passent comme des TGV. Dans un vrai TGV jâai Ă©coutĂ© Voyou et jâai lu Jodi Picoult pour Ă©viter de penser a) Ă la vie chaotique que je suis en train de mener et b) Ă ce qui mâattendait au bout des rails.âŠ
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Sous les braises
CâĂ©tait absurde. Le silence rĂ©gnait, pesant, et mĂȘme si la Terre continuait de tourner, tout sâĂ©tait arrĂȘtĂ© comme en plein mouvement. Il nây avait pas eu de sirĂšne annonciatrice, pas de grand chambardement. Ni sĂ©isme ni tsunami, ni nuĂ©e de sauterelles. Ă peine un Ă©cho, il aurait fallu tendre lâoreille. Ce nâĂ©tait pas une punition,âŠ
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Dans le creux
TroisiĂšme jour ici et mon humeur oscille avec la couleur du ciel. Matin bleu, aprĂšs-midi gris, il y a quelques heures au milieu oĂč j’irais bien m’allonger sur l’asphalte, Ă la place je vais m’allonger dans mon lit. Mon lit dans ma chambre d’adolescente aux murs criards, Ă la fenĂȘtre qui perce le toit etâŠ
