« Je vois dans la misandrie une porte de sortie. Une manière d’exister en dehors du passage clouté, une manière de dire non à chaque respiration. Détester les hommes, en tant que groupe social et souvent en tant qu’individus aussi, m’apporte beaucoup de joie – et pas seulement parce que je suis une vieille sorcière folle à chats.
Si on devenait toutes misandres, on pourrait former une grande et belle sarabande. On se rendrait compte (et ce serait peut-être un peu douloureux au début) qu’on n’a vraiment pas besoin des hommes. On pourrait, je crois, libérer un pouvoir insoupçonné : celui, en planant très loin au-dessus du regard des hommes et des exigences masculines, de nous révéler à nous-mêmes. »
Édité par Coline Pierré et Martin Page de Monstrograph.
Éditions du Seuil, 2020. 96 pages, 12 €.
Éditions Points, 2022. 112 pages, 5,90 €.
Traduit en 20 langues
Dans les médias
- ‘We should have the right not to like men’: the French writer at centre of literary storm, The Guardian, sept. 2020
- Pauline Harmange : elle, les hommes, elle les déteste, Libération, oct. 2020
- France’s latest literary sensation hates men. Or does she?, The Independent, nov. 2020
- ‘Moi les hommes, je les déteste’ met le doigt là où ça fait mal, The New York Times, janv. 2021
- ‘Ik wil woede losmaken bij vrouwen’, Filosofie Magazine, avril 2021
- Misandrie, la haine des hommes ?, Zoom Zoom Zen, mars 2024